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erik jARRIGEON

« Le regard ne s'empare pas des images, ce sont elles qui s'emparent du regard. Elles inondent la conscience. »
Franz Kafka

Enseignant en Français et littérature en lycée et à l’université, je suis également passionné de photographie numérique sur mon temps libre. 

 

Ma formation
Je suis totalement autodidacte. Adolescent, j’ai eu un Olympus argentique de base. Un ami travaillant chez Trifca me donnait des pellicules gratuites, seul le développement était payant. C’est ainsi que j’ai photographié sans trop m’y connaître, entre autres, Kraftwerk à Tourcoing en 1991. J’avais opté pour du 400 Asa Black & White en priant pour que le résultat ne soit pas trop catastrophique. Il y a vingt ans, je suis revenu à la photographie avec un petit Sony Cyber-shot à 5.1MP, forcément limité, mais qui m’a permis de fixer des souvenirs comme des millions de personnes, des souvenirs désormais modifiables (ou non) puisque numériques.  J’ai franchi le pas il y a quelques années en achetant un appareil plus sophistiqué, un Nikon D7000 avec lequel j’ai vraiment fourbi mes premières armes, puis toujours un DX, un Nikon D7200. Je travaille toutefois désormais avec un Nikon D850 qui me convient parfaitement.

Mes influences
En matière de photographie, elles sont nombreuses car elles ne sont pas limitées à ce seul domaine. En effet, je suis très influencé par le cinéma, la peinture et l’art en général.
En photographie j’apprécie particulièrement des horizons aussi divers que ceux de Robert Frank, Vivian Maier, Nick Ut, Henri Alekan, André Kertész, Guy Bourdin, Christophe Mourthé, Irving Penn, Jarek Kubicki, Peter Coulson, Mehmet Turgut, Gary Winogrand, Yasunari Kikuma, Jeanloup Sieff, Ben Hassett, Ines Rehberger, Federico Bebber, etc. Il est impossible de tous les citer.
Que ce soit en concert ou en studio, je privilégie l’émotion, qu’elle soit saisissante ou impalpable, presque diffuse et intime. Le début est rarement intéressant. Il faut attendre patiemment le moment, par exemple en concert, où l'artiste commencera à se livrer, à donner une part de lui, qu'il ignorait parfois. Tout se rejoint à ce moment, on oscille parfois entre des transes extatiques comme Augustine, photographiée par Charcot, semi-religieuses et hystériques, et des transes convulsives, parfois mi-bestiales mi-orgasmiques.

Les yeux clos ou levés au ciel, les mains tendues ou crispées comme dans une sorte de rituel paganique, c’est là qu’on obtient le meilleur. Je songe ici à certaines toiles de Bacon ou cette scène de Ken Russel dans Altered States où, dans la transformation, se trouve résumée toute la condition humaine à mes yeux. Ce sont les moments que je préfère : l’humain sort de l’humain, que ce soit un effroi ou une bénédiction. Cet instant ne dure parfois qu’une seconde et il est si facile de passer à côté que ça inspire une modestie de tous les instants. Le miracle ne se laisse pas si aisément apprivoiser.

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